Etude de l'ARPE sur les revenus : Vers la fin des négociations si les plateformes refusent d'évoluer sur la rémunération

Union-Indépendants a pris connaissance des éléments fournis par l'ARPE concernant
la rémunération des livreurs et VTC de plateformes.

Union-Indépendants n'est absolument pas surpris des chiffres publiés qui confirment
les éléments que nous avions en notre possession
et fournis aux plateformes et à la
presse en septembre et décembre 2023.

Union-Indépendants, seule organisation syndicale représentative dans les deux secteurs
d'activité continuera de défendre la mise en place d'une rémunération horokilométrique incluant des temps d'attente comme nous le demandent les VTC et les livreurs. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait lors des deux réunions de négociations qui se sont déroulées le 20 et 24 septembre 2024 respectivement pour les VTC et livreurs.

Si les plateformes continuent de rester arc-boutés sur leur position consistant à garder la
mainmise sur la rémunération des travailleurs indépendants, Union-Indépendants
mettra fin à toute négociation au sein de l'ARPE.

Union-Indépendants a alerté la nouvelle ministre du travail sur ce point au sein d’un
courrier commun qui lui a été adressé dernièrement.

Liens et articles concernés

Union-Indépendants dénonce la suspension des négociations sur la rémunération des livreurs par les plateformes de livraison

Les plateformes de livraison ont décidé de suspendre la négociation sur les sujets de rémunération des livreurs suite au déclenchement d’une expertise. Cette expertise initiée par les organisations vise à recueillir des informations cruciales longtemps sollicitées durant les négociations mais systématiquement refusées par les plateformes.

Union-Indépendants, fidèle à sa mission de défense des droits et intérêts des travailleurs indépendants, condamne fermement cet arrêt des négociations.

En conditionnant la reprise de la négociation au rendu des résultats de l’expertise, les plateformes repoussent de minimum 4 mois cette négociation.

Cette excuse utilisée par l’API démontre un mépris flagrant envers les situations sociales et économiques catastrophiques des livreurs qui attendent depuis trop longtemps des réponses concrètes à leurs préoccupations. L'expertise, outil du dialogue social, ne peut être utilisée pour refuser d’améliorer les conditions sociales de travailleurs de plus en plus précarisés.

Cette nouvelle décision unilatérale des plateformes ignore les demandes pressantes des livreurs pour une amélioration de leurs conditions de travail, mais elle met également en péril la possibilité de construire un avenir commun basé sur le respect et la reconnaissance mutuelle.

Union Indépendant avait précédemment alerté sur la nécessité d'accélérer le processus de négociation, d'établir une transparence totale sur la rémunération et de garantir un revenu décent à tous les livreurs. Ces demandes restent d'actualité et sont rendues encore plus pressantes par l'attitude des plateformes.

Nous rappelons aux plateformes leur responsabilité sociale et économique envers leurs partenaires livreurs et insistons pour que les négociations reprennent immédiatement, sans attendre les résultats de l'expertise en cours. 

Union-Indépendants appelle les livreurs à se tenir prêts à une mobilisation nationale massive dont les modalités seront à décider lors d’une intersyndicale qui se déroulera le 14 février prochain.
Elle appelle aussi la nouvelle Ministre du Travail à intervenir sans délai pour contraindre les plateformes à accepter les règles du dialogue social français.

Union Indépendants reste déterminé à lutter pour la dignité, le respect et une rémunération juste pour tous les livreurs. Le mépris affiché par les plateformes ne fait que renforcer notre détermination et notre unité dans cette bataille pour la justice

Retrouver notre article expliquant l'historique de la négociation sur la rémunération pour les livreurs ici

Communiqué - Négociations sur la rémunération des livreurs : des propositions toujours insatisfaisantes

Une nouvelle session de négociation sectorielle  sur la question cruciale de la rémunération des livreurs s’est tenue aujourd’hui

Lors de cette réunion, les plateformes ont accepté d’ouvrir une négociation sur la tarification au kilomètre, avec une proposition de 0,60 euros par kilomètre parcouru.

Cette première proposition est loin de satisfaire les attentes des livreurs. En effet, l'absence de négociation en parallèle sur une tarification basée sur le temps passé ainsi que sur une tarification minimale de prise en charge et de remise au client ne permet toujours pas d’aboutir à une rémunération de l'activité de livraison.

Union-Indépendants réitère son engagement à lutter pour l'établissement d'une tarification horokilométrique sectorielle qui garantit un revenu décent à tous les acteurs concernés. 

Dans cette optique, Union-Indépendants revendique :

Union-Indépendants attend de vraies propositions de la part des plateformes à l’occasion de la prochaine réunion de négociation qui aura lieu mardi 6 février prochain.

Si aucune proposition valable permettant de garantir à un livreur de gagner sa vie correctement n’est rapidement trouvée, Union-Indépendants appellera les livreurs à se mobiliser.

Union-Indépendants appellera également les ministères compétents à intervenir. Il est indispensable de définir un cadre réglementaire adéquat garantissant à la foi la notion d’indépendance et une rémunération permettant aux livreurs de vivre dignement tout en payant leurs charges.

Accord sur la directive européenne relative aux travailleurs des plateformes : Union Indépendants salue les avancées pour le respect des droits

Union Indépendants salue les premiers éléments de l’accord européen trouvé sur la directive visant à renforcer les droits des travailleurs des plateformes. 

Nous considérons que la présomption de salariat et l’inversion de la charge de la preuve qui pèse désormais sur les plateformes est une avancée significative pour les travailleurs qui cherchent à être reconnus comme salariés. 

Les plateformes imposent actuellement leurs niveaux de rémunération sans concertation ni transparence, créant ainsi une incertitude économique et une grande précarité pour les travailleurs. Les avancées sur la transparence des algorithmes vont aussi dans le sens des revendications portées lors des négociations sectorielles en cours pour les livreurs et les chauffeurs VTC.

Union Indépendants revendique un dialogue social sectoriel robuste entre plateformes et indépendants afin de fixer un cadre qui puisse garantir la transparence, les conditions de travail et la rémunération décente des travailleurs indépendants. C’est ce que nous faisons à travers notre proposition de rémunération horokilométrique que ce soit côté VTC ou livreurs à vélo.

Union-Indépendants appelle donc les plateformes à fortement changer leurs pratiques et comportements au travers du dialogue social afin de permettre, dans le sens donné par la directive, la construction d’une économie des plateformes responsable,  respectueuse des droits des travailleurs et porteuse de progrès social.

Tous les travailleurs, qu’ils choisissent d’être indépendants ou salariés, doivent bénéficier d’une réelle protection sociale et de la capacité à vivre dignement de leur travail.

Uber Eats : Union-Indépendants dénonce la réduction drastique et unilatérale de la rémunération des livreurs depuis le 10 octobre.

Décidé unilatéralement par l’entreprise sans consultation des représentants livreurs, Uber Eats a mis en place une nouvelle tarification dite “dynamique” le 10 octobre dernier dans les villes de Valence, Lille et Rouen.

Selon UberEats, celle-ci est censée mieux prendre en compte le temps d’attente et le temps de trajet, des enjeux forts pour les livreurs. Cependant, les équipes d’Union-Indépendants présentes dans ces villes constatent une perte de rémunération de l’ordre de 10% à 40% par rapport à la grille tarifaire précédente. C’est inacceptable. 

La réaction des livreurs concernés n’a pas tardé et des premières mobilisations ont eu lieu depuis.

Aujourd’hui, malgré nos interpellations, Uber Eats refuse de communiquer aux livreurs et à leurs représentants  les bases de calcul de cette nouvelle tarification.

Cette baisse drastique de la rémunération décidée en dehors du dialogue social établi entre Uber Eats et les représentants des livreurs, confirme la crainte des livreurs et de Union-Indépendants à la suite de la mise en place de la rémunération minimale horaire par la signature d’un accord sectoriel. Comme nous l’avions dénoncé à l’époque, selon nous, cet accord n’aurait fait que tasser vers le bas la rémunération des livreurs. C’est ce que nous observons aujourd’hui avec cette nouvelle tarification. L’attitude actuelle d’UBER Eats nous conforte donc dans notre choix de ne pas avoir signé cet accord.

 Union Indépendants a d’ores et déjà interpellé UBER Eats pour : 


Nous invitons l’ensemble des livreurs à se tenir prêt à se mobiliser massivement si rien ne change !

Union-Indépendants signe l’accord encadrant les modalités de rupture des relations commerciales, et consulte les livreurs et livreuses sur la garantie minimale horaire

Union-Indépendants signe ce jour l’accord majoritaire encadrant les modalités de rupture des relations qui met définitivement fin aux déconnexions arbitraires et installe des mécanismes de protection des livreurs et des livreuses face aux clients et restaurateurs.

Cette signature est le résultat de 7 mois de dialogue social utile pour tous les livreurs et les livreuses de France.

Cet accord oblige, pour la première fois, l’ensemble des plateformes de livraison à : 

Pour Union-Indépendants, cet accord rééquilibre enfin la place du livreur dans un secteur à quatre acteurs et lance une nouvelle étape de dialogue social.

Union Indépendants consulte ses adhérents concernant l’accord instaurant une garantie minimale de revenus pour les livreurs et livreuses indépendant.e.s.

Jusqu’à hier soir tard, Union-Indépendants a négocié une augmentation de la tarification de cette garantie minimale.

L’accord instaurant une garantie minimale horaire propose de  :

Comme pour chaque accord, nous mettons en place un processus de concertation auprès des livreurs dont le résultat conditionnera ou non la signature de cet accord par Union-Indépendants avant le 5 mai. 

Union-Indépendants continue de défendre l’intérêt des livreurs et livreuses indépendant.e.s et a notamment obtenu lors de la séance de négociation de ce jour, le démarrage immédiat du chantier de la rémunération globale des livreurs et livreuses

Union-Indépendants a demandé aussi ce jeudi à commencer les négociations visant à clarifier le cadre du service rendu par les livreurs et les livreuses, comme la question de la livraison à la porte d’un appartement, qui engendre régulièrement des problématiques de respect et de sécurité et les biens des livreurs et livreuses.

Enfin, les livreurs sont de plus en plus impactés par des actes graves et d’incivilités. Union-Indépendants a donc interpellé l’ensemble des plateformes pour entamer une négociation sectorielle pour mettre fin à ces actes inacceptables.

Les discussions démarreront le 30 mai prochain, date de la prochaine réunion de négociation.

BackSeat - Livreurs à vélo : la bataille pour changer de statut - Le Before #05

Hier soir, Fabian intervenait sur le plateau de #Backseat pour le #Before aux côtés de Jean Massiet pour parler de la situation des #livreurs #coursiers !
Retrouvez son intervention complète sur Youtube ci-dessous !

Les livreurs et Union-Indépendants appellent à la manifestation nationale le 24 Octobre 2022.

Depuis le mois de juin 2022, des milliers de livreurs coursiers indépendants se sont vus déconnectés de leur compte sans qu’aucune information officielle ait pu avoir lieu auprès des livreurs et de leurs représentants.

Cette déconnexion massive et immédiate sans aucun recours plonge dans la plus grande précarité ceux qui, encore hier, assuraient la livraison à domicile. Ces travailleurs indépendants qui ont permis le maintien de l’économie de la restauration durant le confinement se retrouvent aujourd’hui écartés de toute activité sur le territoire français.

Ces déconnexions massives n’ont donc finalement eu comme seul résultat que le développement de réseau organisé louant des comptes à ces travailleurs. Et tout cela sans que l'État ne réagisse à nos différentes interpellations.

Cette précarité des livreurs est d’autant plus grave qu’elle est combinée à la forte inflation post-COVID que nous connaissons et le manque de considération des clients.

Cette situation n’est humainement, socialement et économiquement pas tenable !

Sans réponse concrète de l’État et des plateformes pour ces milliers de travailleurs, Union-Indépendants appel l’ensemble des livreurs coursiers à manifester nationalement le 24 Octobre prochain pour exiger :

Dans la Vienne, les livreurs s’organisent - Le 7 Info

Du 9 au 16 mai auront lieu les premières élections professionnelles des livreurs de repas et des chauffeurs VTC, afin de réguler un secteur où les conditions de travail sont décriées. Un collectif vient de voir le jour dans la Vienne.

Pour beaucoup d’observateurs, c’est un procès historique de « l’ubérisation » en France. Le 19 avril, le tribunal correctionnel de Paris a condamné la société Deliveroo pour avoir fait travailler ses livreurs en tant qu’indépendants alors qu’ils auraient dû être salariés. Se dirige-t-on pour autant vers une salarisation des coursiers ? « Aujourd’hui, la quasi-totalité des livreurs veut rester auto-entrepreneur », observe Fabien Tosolini, chargé de mission de l’association Union indépendants. Beaucoup ont été échaudés de voir Just Eat licencier un tiers de ses livreurs salariés, quelques jours plus tôt…